Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 14:07
Le Poitou secret 
 
 
     Huit heures et nous sommes prêts à partir. Depuis plusieurs années nous devions le faire mais comme toute chose facile à mettre en œuvre, on reporte. On se penche toujours sur ce qui nous parait être plus riche en découvertes, en rencontres et en insolite, plutôt que de voir ce que l’on pense connaître car c’est le décor où l’on vit quotidiennement.
    Dans le cadre de la préparation à nos grandes randonnées, nous avons décidé de faire une petite randonnée permanente locale, proposée par notre ami Jean-Pierre Poteau président du club cyclotouriste de Vasles en Deux-Sèvres. Son nom est très évocateur « A la découverte du Poitou secret ». Longue de 120 kilomètres, elle va de Poitiers au cœur du Poitou, à Coulon au cœur du marais poitevin, en passant par la Gâtine et le pays de Parthenay.
      Pour nous afin de pouvoir découvrir ce que nous n’avons pas vu sur ces routes que nous empruntons régulièrement en voiture, nous avons décidé de faire le voyage sur deux jours.
     Ce matin nous quittons Saint Benoit par un temps ensoleillé mais encore frais, direction Vouneuil-sous-Biard. Commune de la périphérie de Poitiers, malgré une expansion en trois zones distinctes, le centre bourg, au nord Pouziou la Jarrie et au sud, Précharaud les deux Mazais, elle à su conserver son caractère particulier et les traces de sa ruralité. Deux églises au bourg et à la Jarrie, un pigeonnier et un four à pain propriétés communales au nord, au centre, un lavoir, une chapelle, un moulin, une fontaine et plusieurs calvaires de mission, au sud, l’aqueduc de Fleury du XIXe a remplacé l’ancien aqueduc gallo romain qui alimentait Poitiers.
    Nous faisons pointer nos cartes de route à la mairie et prenons la route de Béruges, le soleil commence à nous réchauffer et c’est agréable. Rapidement nous arrivons en vue de la petite suisse poitevine, tel est le surnom de Béruges en raison de l’étendue de sa forêt qui couvre presque la moitié de la commune. Elle possède des vestiges gallo-romains conservés et présentés dans le jardin archéologique ainsi que la tour de Guyenne, forteresse médiévale et plusieurs châteaux du XIXe.
Abbaye-du-pin-C-Patrice-Plantureux.jpg
Photo Patrice Plantureux                    
L'Abbaye du Pin
     En quittant Béruges nous faisons une halte à l’abbaye du Pin. L'abbaye fondée vers 1120 par Giraud de Salles, sa construction s'achève en 1141. D'abord sous la règle bénédictine, elle changea d'ordre en 1163 pour passer à l'ordre de Cîteaux. Sa prospérité est due à l’abbé Pierre Million aumônier de Richard Cœur de Lion, Elle reçut le privilège du minage en 1198. Elle avait le monopole de la fabrication des boisseaux, unité de mesure des grains, comprise entre 25 et 36 litres. Le droit de minage fut contesté, par Philippe le Bel, qui obligea l'abbaye à partager les fruits de cette taxe avec le royaume de France.
    Au XVIe siècle, l’usage fait du monopole d'importation des grains provoqua plusieurs émeutes. Il s'avéra qu'en fait, les moines achetaient le blé avec un boisseau d'une taille significativement supérieure à celle du boisseau qui servait à mesurer le blé qu'ils vendaient. L'abbaye faisait ainsi un bénéfice beaucoup plus important. Avant d'être élu pape sous le nom de Léon Xen 1564Jean de Médicis fut abbé commendataire du Pin
     Saccagée, pillée et incendiée en 1569 lors du siège de Poitiers, par les troupes protestantes de l'amiral de Coligny, l'abbaye ne put faire de travaux de restauration, et la voûte du chœur s'effondra vers 1600. On supprima le transept à cette époque également.
      En 1649, l’abbé Pierre Gautier a du faire face à une révolte des moines, rebelles à sa volonté de restaurer également la discipline de la règle. Refusant de renoncer à leur vie de bonne chère, ils se barricadèrent dans les murs de l'abbaye et lui refusèrent l'entrée un certain temps.
     L'abbaye vendue comme Bien national en 1792. Achetés en 1938 par une paroisse d'Asnières-sur-Seine afin d'accueillir une colonie de vacances. Enfin, en 1945, faute d'entretien, le toit de l'église s'effondra partiellement, avant d’être abattu totalement en 1952.
    Dans les années 1990, l’abbaye est devenue un centre d'hébergement pour les groupes scolaires, classes vertes, retraites. L’été, c'était un centre de vacances pour la paroisse Sainte-Geneviève d’Asnières-sur-Seine. Elle a accueilli de 2006 à 2010 un festival de musique. De nos jours, c'est un lieu de réceptions à louer pour recevoir lors de congrès, de séminaires, de repas de famille, de mariages...  
Chateau-de-Montreuil-Bonnin-C-Laurent-Dagrada.jpg
 Phot Laurent Dagrada 2010               
     Le château de Montreuil-Bonnin   
Nous faisons une petite visite de Montreuil-Bonnin et admirons les ruines du Château dont la construction aurait été faite par la fée Mélusine pour y cacher son fils borgne surnommé monstre en œil, d’où le nom de Montreuil. C’est beau les légendes !
    Plus prosaïquement, le château fut construit au XIe siècle. En 1180 Richard cœur de Loin y installe un atelier monétaire et Aliénor d’Aquitaine y réside. En 1224, le château pris par Philippe Auguste, qui y installe les Montmorency, puis en 1242, il est repris à Hugues X de Lusignan par Louis IX. Le château est brûlé par le comte de Derby, les ouvriers de l'atelier monétaire sont pendus aux créneaux en 1346 et faudra attendre 1375 pour que Du Guesclin le reprenne aux anglais. Incendié trois fois par les troupes d'Henri IV pendant les guerres de religion, il sera finalement vendu et démantelé à la révolution.  
IMGP0786.JPG
Photo Christian Huort                  
La commanderie de Lavausseau
 
    Quatre kilomètres plus loin nous faisons une grande halte à Lavausseau, village remarquable de la Vienne par son activité de tannerie. Dès le 12ème siècle la présence  de la commanderie de Lavausseau appartenant à l’ordre des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, actuel Ordre de Malte, est attestée. On suppose que ce sont eux qui auraient été à l’origine du développement des tanneries. Toutefois le document le plus ancien connu est un procès-verbal concernant le tanneur Mathurin Ruffin daté de 1577. En 1811, onze tanneries se tenaient sur le bord de la rivière...
       Aujourd’hui, la visite de la  tannerie en activité permet de découvrir un savoir-faire ancestral. Dans une atmosphère pittoresque, le tanneur, qui travaille devant le spectateur, utilise aujourd'hui encore un circuit de fabrication artisanal avec des cuves et des tonneaux vieux de près d'un siècle. Le chemin des tanneurs facilite la découverte des charmes du vieux bourg et la commanderie.
       Onze heures trente et il nous reste encore huit kilomètres pour arrivé à Vasles où nous avons prévu le pique nique. Maintenant il fait chaud et un peu avant midi nous trouvons une petite supérette pour acheter de quoi nous restaurer installé sur la place du 25 août 1945. Notre repas fini  nous allons boire un café bar restaurant « La Place » situé à deux pas.
      Vasles, c’est Mouton Village, parc touristique animalier que Janine connait par cœur car, quand ses petits-enfants étaient moins grands, à toutes leurs vacances, la visite était au programme. Parc de 6 hectares classé refuge LPO, arboré d’essences et de végétaux variés, on y avance comme on respire, librement, au gré de ses envies et où les enfants pourront courir, jouer…en toute sécurité. "Mouton Village" est le 1er Parc en France à accueillir 21 races ovines du monde entier. Saviez-vous qu’il existait un mouton "à tête de lapin", un autre "à quatre cornes". Chacun à son caractère et ses habitudes. Partir à leur rencontre est une expérience aussi originale qu’instructive. Avec l’audio guide, vous marcherez sur les traces de Nicolas et son grand-père le berger. Ils vous livreront les secrets d’une histoire qui se joue devant vos yeux en grandeur nature.  
IMGP0790.JPG
photo Christian Huort           
           
Le terrier de Fouilloux, point culminant des Deux-Sèvres 
 
     Pour nous il fait de plus en plus chaud et il est temps de repartir car au programme, avant ce soir, il reste l’escalade du point culminant du département, "Le Terrier du Fouilloux", d'une altitude de 272 mètres. Chose faites, direction La Chapelle-Bertrand où un arrêt s’impose pour deux raisons. Premièrement comme il fait une chaleur presque torride, un bon rafraichissement au café du village s’impose, ce qui nous permet de remplir nos bidons d’eau fraîche. Deuxièmement voir le château.
     Le chevalier Louis Normandin fut le premier seigneur connu, du château de la Chapelle-Bertrand, au XIVe siècle. Construit dans une cour fermée. Il comprend quatre niveaux. De plan rectangulaire, il offre une façade sud dotée de deux tours rondes couvertes d'une toiture conique et d'une tour polygonale en saillie au centre, contenant l'escalier de distribution. Au rez-de-chaussée, les salles sont disposées en enfilade, respectant ainsi une organisation héritée du Moyen Age. A l'inverse, l'étage annonce déjà une évolution des circulations. En effet, l'escalier s'ouvre sur un long corridor qui permet de desservir les différentes pièces. Propriété privée le château ne se visite pas.
      Maintenant direction Parthenay terme de notre première journée. Après un accueil chaleureux de nos hôtes, Pierre et Anne-Marie RUSSEIL au 57 rue Alsace Lorraine, nous partons à la découverte d’une partie de la ville. Christian la connait suffisamment pour servir de guide.
     Situé sur un promontoire rocheux la ville s’est développée au moyen Age. Sur le chemin de Compostelle elle comporte de nombreux édifices religieux comme l’église saint Jacques et la Maison Dieu, mais d’autres vestiges d’églises romanes sont à découvrir.  
IMGP0794.JPG
photo Christian Huort                         
          
 La Porte Saint Jacques à Parthenay
 
     Nous nous contenterons du cœur de la ville et commençons par les remparts que nous longeons pour rejoindre la porte Saint Jacques qui est aussi le monument emblème de la ville. Nous entrons dans la vau Saint Jacques, rue typique où brusquement on se retrouve au Moyen âge avec une centaine de maisons à pan de bois des XIVème et XVème siècles, parfaitement entretenues et bien sûr habitées. Ancienne rue commerçante de la cité c’est là qu’autrefois, les pèlerins faisaient halte pour se restaurer et faire leurs achats.  
IMGP0795.JPG
photo Christian Huort                           
     
La Vau Saint Jacques
  
     Après avoir flané chez un antiquaire, Janine a un don particulier pour les détecter, et dans les petites rue adjacentes nous nous retrouvons à la porte de la citadelle et sur le parvis de la Mairie d’où on a un panorama magnifique sur la ville. Ensuite une visite au château dont il ne reste que les ruines et les fortification urbaines, s’impose. Les premières traces d'occupation humaine sur le site du château remonte autour des Xe et XIIesiècles. Durant la première moitié XIIIesiècle on voit les premières constructions à usage militaire. L'ensemble est fortifié les années suivantes. Le château subit encore des modifications au XVe siècle. Il est rasé en 1830. Les ruines sont classées monuments historiques. De l’esplanade du château dont il ne subsiste qu’une tour visitable, on a une vue panoramique sur la vallée du Thouet.
       Dans le prochain article nous parlerons de la deuxième et dernière étape qui nous ménera de Parthenay à Coulon.
 
Partager cet article
Repost0
30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 17:29
 
Il est des trésors que l'on ignore !
Janine à retrouvé dans ses papiers, le N° 12 de décembre 1894 (non ce n'est pas une faute de frappe) de "La couturière Bourgeoise Revue des Modes Parisiennes Pratiques" .
Quel rapport avec le cyclotourisme ? Simplement qu'il est question de Pneu.
En fait, en dernière page, est présentée une chanson. Dernier succès des Cafés-Concerts au titre évocateur "Le PNEU et le MIXTE" dont nous vous faisons profiter aujourd'hui  
 
 
 
Dernier Succès des Cafés-Concerts
Le « PNEU » et le « MIXTE »
Musique d'HENCHIMONT-RlBA. - Paroles de PAUL DAUTEUIL
  30-05-2012 17;11;57
 
Ier Couplet
Un jour, à bicyclette,
J'allais à Rohinson
Pour y faire la fête,
Joyeux comme un pinson
Mais, dans ma course folle,
Au moment d'arriver,
Soudain je dégringole ..... (Pfff.)
 Mon pneu v'nait de crever.
 
IIème Couplet
L’accident réparé,
Passe une demoiselle
Sur un cycle doré.
A la suivr' j' m'applique
Mais non sans murmurer
Pourvu qu' mon pneumatique
Ne vienn' pas à crever!
 
IIIème couplet
Plein d'ardeur je pédale
Dévorant le chemin
Mais la belle s'emballe
Et gagne du terrain.
Je m'élanc' de plus belle
Afin d' la rattraper
Soudain, j'ramasse un' pelle!... (Pfff.)
Mon pneu v'nait de crever.
 
IVème couplet
La belle enfant s'arrête          
Et je lui dis : pardon !
A votre bicyclette
Quels pneus avez-vous donc?
J' n'ai pas de pneumatique
Dit-elle, pour vélocer
N'y a qu' le « mixte » de pratique
Ça ne peut pas crever !
 Cette chansonnette, avec accompagnement de piano, sera adressée gratuitement et franco à toutes nos nouvelles abonnées et à toutes les personnes qui renouvelleront leur abonnement.
 
Comme quoi la publicité existait déjà !
Si avec ces éléments il est quelq'un qui puisse retrouver l'air et l'enregistrer nous serions heureux de le diffuser sur le blog.
A VOS PIANOS
 
Partager cet article
Repost0
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 00:00
 
 
    Si la chaussée et la météo ont une influence importante sur le comportement des cyclistes, une troisième spécificité le rend vulnérables et implique de la part des automobilistes une vigilance soutenue.
21-04-2012-10-36-30.JPG
Tous les jours les automobilistes et les cyclistes partage la route. Si dans l'ensemble cela se passe à peu près bien, souvent chacun des deux usagers commet des erreurs qui risques de mettre en danger les plus vulnérable. En respectant quelques régles de prudence, prévues dans le code de la route nous faciliterons le partage de la route et éviterons les accidents.
  
Ce qu'il faut savoir
  
Spécificités des cyclistes
    3- la visibilité
    Sur la route le volume apparent d'un cycliste est 10 fois moins important que celui d'un véhicule.
    Une étude de la Sécurité Routière montre que même à faible allure, le cycliste disparaît du champ de vision de l'automobiliste qui le double avant même d'arriver à sa hauteur.
   De plus, cette disparition de la perception du cycliste survient d'autant plus tôt et se prolonge sur une distance d'autant plus importante que la vitesse du véhicule est grande, car le champ de vision de l'automobiliste se réduit avec la vitesse.
   Sans une vigilance soutenue, l'automobiliste peut perdre ses repères pour évaluer correctement les distances de sécurité minimuym à respecter.
 
  Attention danger !
 
    La majorité des accidents corporels des cyclistes résultant d'un choc avec les véhicules provient d'un manque de sensibilisation ou de vigilance vis àa vis du respect des distances de sécurité réglementaires (R414-4)
 
Cette spécificité propre aux cyclistes, justifie l'article R414-4 du Code de la Route qui stipule que tout automobiliste doit respecter, entre son véhicule et le ou les cyclistes qu'il dépasse, une distance de sécurité minimum de 1 mètre en agglomération et 1,50 m hors agglomération.
à suivre !
Partager cet article
Repost0
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 00:00
 
 
        Nous avons vu les 3 principales spécificités des cyclistes qui impliquent de la part des automobilistes une vigilance soutenue.
  Aujourd'hui vous allez pouvoir prendre connaissance des  recommandations de la FFCT pour un respect du code de la route dans 10 situations vitales pour les cyclistes.
         
 
21-04-2012-10-36-30.JPG
Tous les jours les automobilistes et les cyclistes partage la route. Si dans l'ensemble cela se passe à peu près bien, souvent chacun des deux usagers commet des erreurs qui risques de mettre en danger les plus vulnérable. En respectant quelques régles de prudence, prévues dans le code de la route nous faciliterons le partage de la route et éviterons les accidents.
     
 
Ce qu'il faut savoir
 
La FFCT recommande aux automobilistes le respect scrupuleux du Code de la Route en 10 situations vitales pour les cyclistes

 

 1- Attendre pour dépasser un ou plusieurs cyclistes, que la largeur de la chaussée le permette, afin de respecter les distances de sécurité minimales et réglementaires : 1 mètre en agglomération 1,50 m hors agglomération (R414-4-1V)

 

2- Réduire sa vitesse lors du dépassement de cyclistes isolés ou en groupe (R41 4-4-IV).

 

3- Garder en mémoire que l'on est en train de doubler un cycliste, même lorsqu'il à disparu de son champ de vision directe, pour respecter les distances de sécurité minimales et réglementaires (R414-4-IV).

 

4-  Vérifier en fin de dépassement et avant de se rabattre sur la droite de la chaussée que le dernier cycliste doubler apparaît bien dans le rétroviseur (R41 4-4-IV).

 

5- S’assurer que les cyclistes sont conscients qu'ils vont être doublés avant de s'engager dans leur dépassement : les prévenir par un bref signal d'avertissement sonore, suffisamment tôt et sans agressivité pour ne pas les déstabiliser (R414-4-1 II)

 

6- Signaler systématiquement avec son clignotant, toute manœuvre de changement de file, en particulier lors des dépassement des cyclistes.

Cette indication préventive est capitale pour les véhicules qui suivent en convoi afin qu'ils ne soient pas surpris brusquement par la présence devant eux de cyclistes qui auraient été masqués par la voiture de tête (R412-10).

 

7- Laisser aux cyclistes roulant à deux de front le temps nécessaire pour se ranger sur une seule file après les avoir préalablement avertis de son approche (R431-7).

 

8- Respecter les  balises  «Stop»  et  «Céder le passage» et les aborder à allure modérée pour ne pas effrayer les cyclistes circulant sur une route prioritaire et de leur faire perdre l'équilibre (R415-1/R415-6/R415-7).

 

9- S'interdire et interdire à tout occupant de son véhicule d'ouvrir la portière sans vérifier au préalable que cette manoeuvre ne constitue pas un danger pour eux-même et les autres usagers de la route, en particulier les cyclistes (R4I 7-7)

 

10- La nuit, enclencher systématiquement les feux de croisement à la place des feux de route dès que l'on prévoit de croiser un autre usager de la route. Ceci est d'autant plus important pour les cyclistes qu'en cas d'ébiouissement ils perdent tout repère sur la chaussée (R416-111).

 

Aujourd'hui nous sommes tous automobilistes et nombre d'entre-nous automobilistes et cyclistes à la fois. Dans un esprit de respect mutuel du code de la route avec les autres usagers la Fédération Française de Cyclotourisme a fait de la sécurité de ses adhérents un objectif prioritaire des années 2000. Certe, les 4 millions de pratiquant réguliers de la bicyclette ne sont pas tous membres de la FFCT. Mais, enrichie par l'expérience de ses licenciés, tous pratiquants, la FFCT souhaite apporter sa contribution à la sécurité routière de tous.

   
Les informations qui ont été publié dans les quatres volets de "Entente cordiale et sécurité" sont extrait d'un dépliant édité par la Ligue Basse-Normandie de la Fédération Française de Cyclotourisme.
Partager cet article
Repost0
27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 15:43
     
Dans le précédent article vous avez pu découvrir que la chaussée pouvait avoir une influence importante sur le comportement des cyclistes. Il en est de même pour certains éléments climatiques.
21-04-2012-10-36-30.JPG
Tous les jours les automobilistes et les cyclistes partage la route. Si dans l'ensemble cela se passe à peu près bien, souvent chacun des deux usagers commet des erreurs qui risques de mettre en danger les plus vulnérable. En respectant quelques régles de prudence, prévues dans le code de la route nous faciliterons le partage de la route et éviterons les accidents.
  
Ce qu'il faut savoir
  
Spécificités des cyclistes
2- la météo
Les rafales de vent peuvent déporter les cyclistes de façon imprévisible pour eux-mêmes et pour les automobilistes qui les suivent ou les doublent.
Contrairement aux automobilistes dont la vigilance est peu perturbée par le vent pour apprécier leur environnement, les cyclistes, eux, sont très pénalisés : dans le vent, ils n'entendent pas les bruits des véhicules qui s'apprêtent à les dépasser.
D'autre part les turbulences entraînées par les véhicules peuvent provoquer des déports latéraux des cyclistes d'autant plus importants que la vitesse des véhicules est élevée et que leur gabarit est volumineux.
 
  Attention danger !
 
Tout cycliste peut être contraint à se déporter sur sa gauche, sans se rendre compte qu'il risque de gêner la manoeuvre de dépassement engagée par le véhicule qui le suit.
 
Cette spécificité propre aux cyclistes, justifie l'article R414-4 du Code de la Route qui stipule que tout automobiliste doit respecter, entre son véhicule et le ou les cyclistes qu'il dépasse, une distance de sécurité minimum de 1 mètre en agglomération et 1,50 m hors agglomération.
à suivre !
Partager cet article
Repost0
21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 10:40
 
En attendant qu'il fasse plus beau pour les randonnées, je voudrais vous faire connaître un document important et bien réalisé par la ligue Basse Normandie de la Fédération Fançaise de Cyclotourisme.
   
21-04-2012-10-36-30.JPG
Tous les jours les automobilistes et les cyclistes partage la route. Si dans l'ensemble cela se passe à peu près bien, souvent chacun des deux usagers commet des erreurs qui risques de mettre en danger les plus vulnérable. En respectant quelques régles de prudence, prévues dans le code de la route nous faciliterons le partage de la route et éviterons les accidents.
Ce qu'il faut savoir
Spécificités des cyclistes
1- La chaussée
Pour maintenir son équilibre, contrairement aux automobilistes, le cycliste doit faire à la fois un effort physique pour atteindre une certaine vitesse et tenir le plus grand compte de l'état de la route.
or la chaussée est souvent déterriorée et dangereuse sur la partie droite à cause du gel,des plaques d'égouts, des trappes de visites et des tampons des services des eaux, etc.
     
Ces pièges méconnus des automobilistes ne permettent pas aux cyclistes de rouler constamment à l'extrême droite de la chaussée et de garder une trajectoire linéaire.
 
 Attention danger  !   
 
Cette spécificité, propre aux cyclistes, justifie que leur soit reconnu dans toutes les études de voirie un espace d'équilibre de 1 mètre au moins sur la partie droite de la chaussée.
Pour les dépassements ders cyclistes par les automobilistes, le respect de l'ESPACE d'EQUILIBRE et les DISTANCES de SECURITE minimum impliquent des voies de circulation d'une largeur supèrieure à 4,50 m en agglomération et 5 m hors agglomération.                                                                                       
A suivre !   
Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 00:00
 
      Cyclo-randonneurs circulant sur une route départementale, nous remarquons deux autres cyclos arrêtés sur le bord de la route. Pensant ceux-ci en difficulté nous stoppons afin de leur apporter une aide éventuelle.
      En fait, ce sont deux ingénieurs d’une société dont nous ignorons le nom mais néanmoins cyclotouristes à leurs heures, qui procèdent à la mise au point et à l’expérimentation d’un nouveau modèle de radar embarqué destiné au contrôle routier sur les routes départementales. Après quelques échanges de mondanités et un interrogatoire amical sur notre destination et l’objet de notre randonnée, ils nous montrent succinctement l’objet de répression du délit, si l’on peut dire, tout en refusant de répondre à des questions plus précises, secret oblige.
     Grâce à la miniaturisation de plus en plus poussée de l’informatique, les radars sont de plus en plus petits, ce qui permet de les installer sur des bicyclettes et de les rendre encore plus discrets et indétectables.
      Sans entrer dans les détails, ils nous expliquent que l’ensemble se compose de plusieurs parties. Sur le guidon, un simple GPS du commerce, qui donne la position géodésique, l’heure et le lieu, une caméra infrarouge déclenchée par un capteur et un calculateur différentiel qui détermine la vitesse réelle du véhicule, ainsi que son volume pour les poids lourds et les motos. Ce calculateur, disposé dans une sacoche de guidon, est relié en Wi Fi à un émetteur placé dans une des sacoches avant. Il assure la transmission de l’infraction au centre de traitement, l’antenne étant dissimulée dans l’autre sacoche avant. Afin d’assurer une autonomie de plusieurs heures, des batteries de nouvelle génération son stockées dans une des sacoches arrière, l’autre servant à loger la radio et des documents. L’ensemble ne pèse que 15 kilos et peut fonctionner en fixe ou en déplacement.
     Bien sûr, nous n’avons pas eu de détail sur le matériel. Toutefois celui-ci, moins couteux  que les radars embarqués dans les voitures (prix du véhicule) est appelé à se développer après expérimentation. Il pourrait entrer en service fin avril 2012, dans de nombreuses brigades de gendarmerie, ce type de radar étant destiné uniquement aux contrôles en zone rurale pour l’instant.
      Automobilistes attention quand vous verrez un cyclotouriste sur la route, ralentissez et respectez les distances de sécurité, cela pourrait être un gendarme.
 
     Pendant notre discussion nous avons pu prendre discrètement quelques photos.
    DSC02013.JPG 
Vue d'ensemble
DSC02010.JPG 
Dispositif avant(vue générale)
 DSC02012.JPG
Détail du "captage"
(remarquer le simple GPS du commerce) 
Partager cet article
Repost0
15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 18:25
IMGP0339
Au Fouquet's en attendant d'autres destinations
Las de la neige et du froid, nous sommes partis quelques jours dans l'île de Ré pour commencer à préparer la saison. Il y fait beau et presque chaud avec 11°.Cela nous permet en même temps de revoir des connaissances comme les dames du magasin "Entre Terre et Mer"
Pour leur projet voici le renseignement: aller sur CARTOVELO ou simplement sur internet plusieurs sites traitent le sujet.
Bonne randonnée
 
Partager cet article
Repost0
6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 11:17
3ème étape
Arcachon - Mimizan
 
15 mai – Départ en direction du Mouleau et du Pilat. Si les rues du Mouleau sont plates et bien roulantes les choses changent brusquement avec la première montée vers les dunes du Pilat. Pendant 10 km  vont se succéder montées longues et pentues dont certaines à 5% et des descentes courtes et rapides. Les prédictions de la veille seraient-elles exactes ? Non !  
    
Img1112.JPG
 Voie cyclable vers Biscarosse au lever du jour
Bientôt nous circulons sur une piste cyclable plus plate et sans un grand intérêt. Les gros nuages du départ s’estompent progressivement à partir de Biscarosse-plage encore calme et, après la montée vers Biscarosse-ville, le soleil est avec nous. Nous quittons la piste cyclable car elle évite tous les villages, ce qui est regrettable.
 Biscarosse est un lieu historique de l’aviation, ne pas manquer la visite du musée de l’hydraviation. Nous sommes sur le site même où en 1930, Pierre Latécoère a choisi pour construire plus de cent vingt hydravions géants que l’on a appelé « Paquebots des airs » et qui ont permis le développement de l’aéropostale et du transport aérien. Mermoz, Saint Exupéry, Guillaumet et leurs équipiers furent les pionniers de cette épopée.
Il est temps de repartir vers Parentis en Born dont la réputation est due aux découvertes pétrolifères des années 50.Le square de la mairie nous offre un accueil confortable pour le ique nique du midi.
Img1117.JPG
 Arrivée à Mimizan ville
14 heures, nous reprenons notre progression vers Mimizan en admirant au passage le petit village de Sainte Eulalie en Born. La route est calme en ce dimanche de Pentecôte, mais à hauteur de l’étang d’Aureilhan règne une grande agitation.
 Voitures arrêtées, signaleurs avec baudriers et drapeaux, spectateurs qui nous encouragent. L’accueil nous surprend, notre modestie en souffre un peu, mais pourquoi pas ! Hélas, nous apprenons très vite que cette liesse est provoquée par l’organisation d’une épreuve de Triathlon, d’où déception !
Privés de la découverte du château de Woolsack, construit par le duc de Westminter en 1911, nous traversons Mimizan-ville, endormie sous un soleil de plomb, sans hésitation ou presque. Nous prenons toutefois le temps de regarder le portail du clocher-porche du XIIe siècle, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, de faire une halte aux vestiges de l’abbaye bénédictine du XIe et XIIe siècle et de la Sauvetédu XIe siècle, avant d’atteindre le terme de notre étape.
Consolation : l’accueil à l’hôtel « L’émeraude des bois » Extérieur comme intérieur tout est bien. Le couple d’hôteliers étant sympathique et chaleureux, nous allons pouvoir découvrir enfin ce qu’est l’accueil landais pour nous, originaires du Poitou-Charentes, où la convivialité est sacrée. Hélas, au bout de quelques minutes de discussion, nous découvrons que nos hôtes sont originaires de la Vienne et plus précisément de Poitiers. Nous allons faire connaissance malgré tout avec la Garluche, boisson typique de Mimizan rappelant le goût du Pineau (auquel nous ferions bien une infidélité, si nous n’étions pas raisonnables), et également avec les incontournables rillons. Recommandé dans le guide des bonnes adresses FFCT, cet établissement mérite d’être signalé.
Img1124.JPG
L’Emeraude des Bois à Mimizan Plage
Avant le diner du soir, nous allons nous détendre sur le front de mer de la plage nord. Nous en profitons pour assister à la remise des prix du triathlon de l’après midi. Il ’est important de se détendre car la fatigue commence à se faire sentir.
Le repas gastronomique du soir va nous faire découvrir la cuisine des Landes et les différentes variations sur le thème du canard. Une bonne nuit dans une chambre confortable et rien ne devrait y paraître.
Img1120.JPG
 
Vestiges de l’abbaye bénédictine du XIe et XIIe siècle
et de la Sauveté du XIe siècle
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 18:39
 
2ème étape
Carcans-Maubuisson - Arcachon
14 mai – Il est 8 heures et nous sommes sur notre pied de guerre mais l’estomac vide. La flemme de nous préparer un « P’tit Déj » nous conduit dans une boulangerie-salon de thé providentielle que nous avions repérée dans le bourg de Carcans hier soir en sortant de la pizzéria.
Img1097
En forêt domaniale de Lacanau
Ragaillardis par un bon assortiment de croissants et de pains au chocolat, nous enfourchons nos destriers pour une étape de soixante et onze kilomètres. Un ciel gris clair et un petit vent de sud ouest laissent augurer d’une belle journée.
Nous rejoignons la départementale D6 et prenons la direction de Lacanau-océan dont la vocation de station balnéaire est bien connue. A la sortie de la localité, nous empruntons la piste cyclable qui nous ramène en bordure de l’étang de Lacanau, à l’école de voile de Longarisse. Après une visite de celle-ci nous repartons direction Le Porge.
Le Porge s’appelait autrefois « Le Porge en Buch », du latin Porticus qui signifie « porte ». Le Porge était donc « la porte du Pays de Buch » quand on venait du Médoc. Nous quittons le Médoc pour entrer dans le pays de Buch dont la Teste est la seule ville qui en porte le nom.
Comme il est presque midi, nous profitons de la petite superette pour acheter notre pique nique car à voyager avec un sac à dos il faut faire au plus juste.
Img1098.JPG
Une incitation au bronzage
Quelques kilomètres après Le Porge, nous roulons sur une route départementale en bon état. A un croisement, un panneau publicitaire nous indique la direction d’un centre de vacances pour nudistes. Hier déjà nous sommes passés devant celui de Montalivet connu du monde entier. Pour nous, pas le temps de faire un bronzage intégral, notre bronzage particulier avec des zones de  bien délimitées nous convient parfaitement. Il nous faut rejoindre le bord du bassin pour avoir le plaisir de l’admirer et de traverser tous les petits villages de pécheurs qui le bordent. A partir de Lège nous reprenons la piste cyclable. Halte à la cabane du Résinier pour le pique-nique du midi, au milieu des pins et des genets.
Nous rallions Claouey afin de mettre en œuvre notre projet de suivre le bord du Bassin d’Arcachon parla D06. Nous pensions flâner et admirer les villages de Petit et Grand Piquey, Le Canon, L’Herbe, la villa Algérienne, etc. Hélas, à l’entrée de Claouey un « énorme » panneau nous indique que les vélos sont indésirables sur la route et nous nous retrouvons sur une infecte piste cyclable, étroite et dangereuse, pour rejoindre Cap Ferret sans voir autre chose que la forêt.
Drôle de façon de développer le tourisme à bicyclette ! A moins que ce ne soit une façon élégante de se débarrasser des vélos !
Du coup, nous pouvons prendre le bateau de 14 heures 30 en nous consolant par une jolie traversée, au cours de laquelle nous apercevons la dune du Pilat. Débarquement sur la jetée Thiers à Arcachon avec un soleil d’été mais un vent frais qui nous rappelle que nous ne sommes qu’en mai.
Img1102
 La cabane du résinier, magasin de vente de souvenirs
Afin de nous mettre à l’aise et de déposer nos vélos, nous rejoignons directement l’hôtel Saint Christaud dont l’unique étoile est ternie depuis longtemps. L’accueil y est « familial » la table à repasser trônant fièrement au milieu de la salle à manger ! Qu’importe, la chambre modeste est propre et nous ne sommes pas gênés par les autres clients.
Disposant de temps nous visitons la ville, le front de mer avec ses restaurants qui se suivent et dont les terrasses permettent de se délecter de la vue sur le bassin et d’un bon rafraîchissement. Les rues alentours bordées de commerces offrent aux chalands toutes les possibilités de faire des emplettes. Nous pouvons découvrir aussi les différents quartiers aux noms pittoresques et à l’architecture originale, ville d’hiver, ville d’été, la plage Pereire, le quartier des Abatilles et sa célèbre source.
D'abord nom d'une baie avant de devenir celui d'une ville, Arcachon fut officialisée en 1857 par Napoléon III qui fit de ce lieu du bout du monde, une commune de 380 âmes.
Naissent alors les premiers établissements spécialisés qui ne tardent pas à accueillir de nombreuses têtes couronnées, les altesses et les grands de ce monde. Tel est l’historique que l’on retrouve sur le site de la ville.
Img1107.JPG
Vue d’Arcachon depuis la jetée
Mais c’est aussi les huitres du bassin, une cité balnéaire et un important port de plaisance L’architecture est très caractéristique du XIXe siècle.
 Nous décidons de souper sur le front de mer, à la terrasse d’un bistrot sympathique servant de succulentes moules à « la provençale », qui parfois, pour manifester leur mécontentement du dépaysement qu’on leur inflige, se vengent en gratifiant votre polo de petites taches de sauce tomate. Une bonne glace aux parfums variés vient terminer ce repas de détente devant une mer calme. Nous rejoignons notre hébergement et pour qu’ils soient en sécurité, nous parquons nos vélos dans l’entrée de l’hôtel. Il est temps de nous reposer car il nous a été prédit une étape dure pour le lendemain.
 
Partager cet article
Repost0